Aujourd'hui était le jour de la seconde injection pour Agathe.

Nous nous rendons au centre de vaccination, émerveillés par ce que nous avions vu auparavant : c'est à dire un système bien huilé où chacun sait ce qu'il a à faire. Et puis on m'avait dit "pour la seconde injection, non il n'y aura pas d'attente, on fera une file spéciale".

Ce soir, je la cherche encore !!

Naïvement, ce matin je me suis rendue avec les enfants au centre de vaccination : ils avaient décidé de ne plus ouvrir qu'une demie-journée, et bien évidemment c'était à partir de 16h. Nous sommes rentrés à la maison et nous avons attendu l'heure dite.

De retour au centre, nous avons découvert une file interminable et une mauvaise nouvelle nous attendait : il fallait refaire le même périple que la première fois. Questionnaire médicale, autorisation parentale de vaccination au cas où entre temps je ne voulais plus faire vacciner ma fille, et que elle, du haut de ses 17 mois fasse sa rebelle et se rende au centre sans mon accord : ubuesque!

Nous nous sommes confrontés à tous les gens qui n'ont rien de spécial et que le protocole fait vacciner alors que 10 % de la population a déjà agrandi le trou de la Sécu à coup de Doliprane.

Nous avons courageusement patienté en compagnie d'un vieux râleur, conteur de son état, qui nous faisait remarqué la lenteur de l'unique et seul médecin. Le dit médecin, retraité et aussi vieux que le conteur, avait prescrit la fois précédente à mon chéri une dose pour enfant.

Je pense que son Vidal datait un peu ou il ne l'avait pas ouvert depuis longtemps.

Le vieux conteur était admiratif du médecin, qui au lieu de se la couler douce dans une résidence "sénioriales" se coltinait des individus en tout genre, jeunes, vieux, aimables, grincheux. A mon tour je lui trouvais un côté attendrissant, tel un général voulant sauver son pays, il avait ressorti son tensiomètre (si si il a pris la tension de quelques personnes avant moi) et son stéthoscope.

Il était assisté d'une infirmière chef, qui s'obstinait à désorganiser ce système si bien huilé que j'avais observé à 2 reprises. Le conteur lui a fait remarquer que tout le monde perdait du temps (il avait des contes à conter à de petits enfants), le ton a commencer à s'élever, les tensions sont redescendues de peur d'être mesurées par le vieux tensiomètre du tout aussi vieux médecin.

Après 6 petits beurre pour calmer Agathe, une infirmière nous a appelé, un pic, une larme...et hop à la maison. Nous avons battu notre record : 1h35 !!!

Heureusement un gâteau au yaourt nous attendait à la maison et à fait oublier tout ça.

Au mois de janvier, on y retourne pour le grand !